[Talks] Fanny Loustalet : « trouver sa voie est un long travail d’exploration »

par Le Hub Nomade

Publié 19 janvier 2022 à 19h57

Fanny a rejoint le Hub au tout début de la pandémie de COVID-19 alors qu’elle était en pleine reconversion professionnelle. Elle passait de Concierge dans l’hôtellerie de luxe à Consultante en marketing digital. Si ce choix était déjà un grand pas en avant, cela n’a pas suffit, et Fanny a connu pendant quelques mois une longue “traversée du désert”, remplie de doutes, de peurs et d’ascenseurs émotionnels. Une épreuve aussi difficile qu’épanouissante puisque Fanny a trouvé sa voie, et la clé de l’alignement. Elle nous raconte son parcours et nous livre quelques conseils pour prendre le même chemin.

De Concierge dans l’hôtellerie de luxe à Coach pour professionnels ambitieux, en passant par la case Freelance en marketing digital, on peut dire que tu es une experte de la reconversion professionnelle !

Peux-tu nous expliquer la raison de tous ces changements ?

Coucou Margaux, tout d’abord je voulais te dire un grand merci pour cet article !

Alors, pour situer un peu nos lecteurs, je fais partie du Hub depuis maintenant 2 ans et demi.

En effet, jusqu’au mois d’Octobre 2021, il y avait noté sur mon profil du Hub Nomade « Freelance en Marketing Digital ».

Alors que s’est-il passé exactement ? Pourquoi tant de reconversions en l’espace de 3 ans ?

Ta question est très pertinente.

L’hôtellerie m’a toujours plu. Pour moi, un hôtel, c’était une grande maison pleine de vie, où je retrouvais chaque jour une multitude de collègues talentueux. Après avoir testé plusieurs postes différents, j’ai trouvé celui qui me passionnait : le poste de Concierge. Il s’agissait de bichonner les clients pour qu’ils se sentent chez eux et leur concocter des séjours inoubliables. Il y avait des possibilités d’évolution : devenir « Clef d’Or » et je m’éclatais dans mon travail.

Seul hic, le manque total de liberté. Je passais tous les moments les plus importants (Noël, naissances, week-ends, etc) à travailler, ce qui a vraiment commencé à me peser. Puis une dernière expérience en saison hiver qui s’est mal passée a fini d’enfoncer le clou !

C’est à ce moment-là, en Janvier 2019, que je décide de me faire coacher pour faire un point et ouvrir le champ des possibles.

Pendant le coaching, trois piliers forts sont apparus : Sens, Évolution, Liberté.

Quel type de Liberté ?

  • La liberté de pouvoir travailler d’où je veux et quand je veux avec un ordinateur et une connexion Wifi.
  • Mais aussi la liberté financière : pouvoir subvenir à mes besoins de façon constante.

Il fallait aussi que mon futur métier ait un sens et qu’il me permette d’évoluer.

Ok, mais c’était très vaste ! Que faire ? Quoi proposer comme service ? Quel business monter ? Comment m’y prendre ?

Tant de questions auxquelles il n’y avait que moi qui pouvait répondre.
C’était l’heure de l’introspection !

Par peur, j’ai refait un passage éclair de 4 mois en CDI en tant que commerciale à Paris. Histoire de vraiment me brûler les doigts une dernière fois. À la suite de quoi, je créais enfin mon statut de microentreprise.

Je vais insister lourdement sur le facteur temps, car pour moi, trouver ma voie a été un processus très long. C’est une donnée qui varie en fonction des personnes. Il ne faut donc pas y accorder trop d’importance ou de jugements.
D’ailleurs, malgré tout le temps que ça m’a pris, le jeu en valait largement la chandelle !)

Ma première tentative de freelancing s’est avérée compliquée, car lorsque je me suis lancée en tant que Consultante en Marketing Digital, j’avais du mal à trouver un sens. Je sentais au fond de moi qu’il y avait quelque chose encore qui n’était pas aligné. J’ai mis approximativement un an à comprendre que si ça ne marchait pas c’était parce que je n’aimais pas à 100% ce que je proposais.

Mais alors quand et comment as-tu enfin trouvé ta voie me direz-vous ?

En Octobre 2020, un client m’a contacté pour me demander d’être professeure de Marketing Digital pour 2 classes de 15 élèves de Master. J’acceptais tout de suite (en transpirant d’effroi, car ça me sortait totalement de ma zone de confort).

Au bout de quelques mois, je me suis aperçue que ce qui me plaisait le plus, c’était les moments où je coachais naturellement mes élèves sur des thèmes de confiance en soi, de gestion du temps et d’atteinte d’objectifs.

Je me suis donc accordée ce qui était impensable avant pour moi : m’offrir l’école de Coaching de mes rêves avec mes économies. Je me suis enfin autorisée à voir grand et à mettre toutes les chances de mon côté pour réussir et me sentir bien : investir en moi et en mon avenir. J’ai senti que j’étais enfin au bon endroit.

Un an après, le 4 Octobre 2021, je suis Coach de vie certifiée par The Life Coach School de Brooke Castillo. Je suis ravie, à ma place.

J’aide mes clients à gagner du temps et à atteindre leurs objectifs professionnels sans stress.

Je propose aussi des ateliers dans des espaces de coworking pour apprendre aux professionnels à s’auto-coacher.

Petit à petit, l’oiseau fait son nid !

Ton parcours est la preuve que trouver l’alignement n’est pas chose aisée : c’est le fruit d’un long travail exploratoire !

Que conseillerai-tu à ceux qui se sentent prêts à initier ce travail de longue haleine ?

Oh ! J’ai pleins de choses à leur dire !

Tout d’abord, qu’ils vont sûrement avoir peur et que c’est NORMAL.
Ils vont ressentir ce qu’on appelle communément des « ascenseurs émotionnels ».
C’est-à-dire des jours où ils seront décidés, motivés et prêts à soulever des montagnes et d’autres où ils remettront tout en question, où ils se sentiront incompris et seuls : mais que c’est passager.

On passe TOUTES et TOUS par là. Sans exception. C’est un peu le passage obligé. Notre cerveau n’aime pas le changement, il aime nous garder bien au chaud dans nos zones de confort. Il trouvera donc toutes les évidences possibles pour nous prouver qu’il ne faut surtout pas qu’on change de travail / métier / vie.

Mais je visualise ça comme 2 portes distinctes :

  • La première est le choix de rester où l’on est et de ne rien changer : ce qui nous rend malheureux.
  • La deuxième porte est le choix du changement : ce qui nous fait tressaillir.

Conclusion : les deux choix sont très inconfortables.
Alors autant sélectionner celui qui nous fera grandir et évoluer !

La clé pour vivre ces moments incontournables de la façon la plus douce possible est de S’ENTOURER comme il faut.

Je veux dire par là : rencontrer par tous les moyens des personnes qui sont sur le même chemin que nous, voir même à un stade plus avancé, afin d’être inspirés, rassurés, épaulés et guidés.

On a tendance, au début de notre projet de reconversion, d’en parler soit à personne, soit à notre entourage proche : à nos parents qui sont dans la même entreprise depuis 30 ans, à nos amis qui ont pour objectif de trouver un CDI, se marier et d’avoir un enfant, à notre tata déprimée, etc. On les aime profondément, mais ils ne sont pas les mieux placés pour nous conseiller…

Alors comment trouver son « crew », sa nouvelle « team » ?

Suivre des gens qui t’inspirent sur Instagram ou LinkedIn et les contacter pour leur poser des questions. « Comment tu as fait pour en arriver là ? Pour avoir cette vie ? Tu as fait quelles études / formations ? Peut-on se rencontrer ? As-tu des conseils à me donner ? » Etc.

C’est comme ça que j’ai rencontré Margaux et son Hub magique ! : )

Il y a aussi les groupes Facebook, les Meetup, les cafés, les évènements de networking, les colivings, les coworkings. Tant de façons de rencontrer des professionnels !

Ça peut mettre un petit peu de temps de trouver les personnes avec qui on se sent bien et à l’aise. Mais une fois ton crew trouvé, quel bonheur !

Ne pas désespérer, tout fini par se débloquer quand on y met du sien.

Le maîtres mots ici sont Persévérance et Patience : que ça soit pour trouver sa voie, sa team, son équilibre vie pro / travail ou encore faire décoller notre activité. Il faut prévoir, se mettre à l’abri financièrement. Négocier une rupture conventionnelle ou prévoir un matelas de sécurité. Établir un plan B et un plan C.

S’informer le plus possible. Lire des blogs, regarder des vidéos Youtube, écouter des podcasts et poser des questions aux personnes concernées comme expliqué plus haut. Les villes de France mettent souvent pas mal de moyens gratuits à disposition (chambres de commerce, mairies, maisons de l’emploi, etc).

Investir en soi. C’est-à-dire, acheter un ordinateur qui marche, on ne peut pas faire des recherches efficaces ou lancer une activité / un projet avec du mauvais matériel.

Mais aussi se former : seul grâce au contenu gratuit sur Internet ou en étant encadré par un organisme de formation.
Si on se sent capable d’être autodidacte, il n’y a aucun de mal à ça. Sinon, on peut utiliser notre compte CPF ou nos économies pour choisir LA formation qui nous propulsera. S’il y a une formation en ligne, une école, un coach, un conseiller d’orientation, un mentor qui vous plaît vraiment, n’hésitez pas à mettre le prix. Surtout si ça peut vous faire gagner un temps précieux, vous rassurer et vous donner confiance en vous.

Communiquer. Parlez de vos idées, de comment vous vous sentez, de vos blocages. Lorsqu’on se sent incompris, ou bien quand on doute, on a tendance à se recroqueviller sur soi. Or c’est en discutant qu’on obtient souvent une nouvelle perspective. Dire les choses à voix haute à une personne peut nous débloquer. C’est aussi une bonne façon de tester nos idées, voir si elles sont compréhensibles.

Ne pas se comparer. Ce que vous voyez sur les réseaux sociaux est une image souvent totalement distordue de la réalité. La pointe de l’iceberg. Il y a des gens qui vont trouver leur voie super vite. Et d’autres vont mettre 5 ans. À titre d’exemple, j’ai trouvé ma voie à 33 ans, après 2 ans de travail exploratoire. On a tous des processus différents. Ça ne sert à rien de se rajouter une couche de jugement là où il n’y en a pas besoin. Si vous mettez 5 ans à trouver, pensez à tout ce que vous aurez appris en chemin. Quelle vie incroyablement riche vous attend !

Je pense qu’il ne faut juste pas perdre espoir. Il faut continuer à chercher, à avancer, à tester, à faire pleins d’erreurs et évoluer encore et toujours. Alors à vos sabres. Il est l’heure de défricher le terrain.

En quoi consiste ton accompagnement et quelle promesse fais-tu à tes « coachés » ?

J’aide les professionnels ambitieux à réussir sans stress.

Mon accompagnement consiste à donner toutes les clefs à mes clients pour qu’ils puissent atteindre leurs objectifs tout en se préservant.

Ensemble on déconstruit les schémas de pensées bloquants par le biais d’une technique qui vient du Texas, élaborée par Brooke Castillo.

Mon programme dure 3 mois et il comprend :

  • 12 sessions de coaching personnalisées d’une durée d’une heure
  • Exercices personnalisés à faire entre chaque session
  • Apprentissage d’outils concrets pour gagner du temps et être plus performants
  • Accès à vie au cercle privé de professionnels ambitieux
  • Accès aux coachings de groupe
  • Messagerie privée

Le modèle très ancré dans notre société « il faut travailler très dur pour y arriver », « mon bien-être passe en second plan car je n’ai pas le temps », « on profitera quand on sera à la retraite », fait bien des dégâts.

La fatigue physique accumulée et le stress non géré diminuent nos performances cérébrales de moitié, amoindrissent notre mémoire et peuvent engendrer des problèmes importants de santé.

Travailler intelligemment oui. Se mettre en danger non.

La qualité de notre futur dépend directement de notre état de santé physique et mentale.

Nous sommes beaucoup plus efficaces lorsqu’on se nourrit convenablement, qu’on dort bien, qu’on a de bonnes relations avec notre entourage et qu’on a du temps pour nous, pour nous ressourcer, créer, bouger et être dans le moment présent.

C’est normal d’avoir des périodes de rush à certains moments clés de l’année, mais ce n’est pas normal d’être dans le rush en permanence. C’est là que le corps nous lâche et dit stop. Nous ne sommes pas obligés d’en arriver là.

Il nous faut déconstruire ces pensées collectives d’un ancien temps et prendre conscience de nos besoins physiologiques et mentaux. Puis établir un plan d’action qui soit à la fois respectueux, motivant et efficient.

Dans ton coaching, tu proposes notamment de déconstruire ces peurs et ces doutes, qui bloquent énormément de personnes qui pourtant rêveraient de changement. As-tu quelques conseils à nous partager ?

Bien que ça ne soit pas chose facile que de déconstruire nos peurs et nos doutes seuls (parce qu’on a souvent du mal à être objectifs), c’est tout à fait possible.

Le but est de noter sur un papier nos pensées récurrentes qui nous bloquent, d’en prendre conscience et de les questionner.

Vous pouvez les challenger en vous posant la question : « Est-ce que X (une personne qui vous inspire par exemple) penserait la même chose de cette situation ? », « Est-ce qu’elle réagirait de la même façon que moi ? ».

On oublie souvent qu’une même situation peut être perçue, vécue, interprétée de pleins de façons différentes. Lorsque nous sommes sous le coup de l’émotion, nous avons du mal à prendre du recul, de la hauteur.

Il faut donc faire l’exercice de se demander si nous sommes le plus factuel possible. Ou bien si c’est une histoire qu’on se raconte à nous-mêmes en boucle.

Vous pouvez aussi vous poser certaines questions comme :

  • Quel est le pire qui puisse arriver ?
  • Et alors ?
  • Est-ce vraiment un risque ?
  • Et si ça pouvait être simple ?
  • Et si ça pouvait être fun ?

Pendant le coaching, j’apprends aussi à mes coachés à mieux gérer leurs émotions et à reprendre confiance en eux. On n’est pas là pour tricoter ! Hahah !

Sur mon site : www.fannyloustalet.com vous pourrez télécharger mon Ebook gratuit dans lequel j’ai partagé 5 outils pour s’autocoacher.

Pour vous donner une idée de ce que le coaching a eu comme impact sur ma vie je vais vous confier deux bilans personnels :

Bilan avant coaching :

  • Je ressasse sans cesse le passé.
  • Je n’arrive pas à me projeter à plus de 6 mois, j’ai l’impression que j’ai un mur devant mon futur.
  • Je n’ai pas confiance en moi, je me trouve moins bien que les autres, pas assez intelligente, je suis mal dans ma peau.
  • Je baisse les bras très vite face à la difficulté.
  • Je m’autocritique en permanence en pensant que c’est positif de se remettre en question, mon dialogue interne est très négatif.
  • J’ai un petit salaire et quelques tickets restaurants.
  • J’ai un job qui me rend malheureuse, il m’arrive de pleurer d’ennui, je suis en plein Bore Out (dépression par démotivation et ennui).
  • Je n’arrive pas à me mettre à une pratique sportive plus de 2 semaines consécutives.

Bilan après coaching :

  • Création de 3 entreprises.
  • Levé 10K Euros grâce à un crowdfunding.
  • Autoédité un livre d’art de photographie, du nom de TEMPO (vendu au musée d’Art contemporain de Bordeaux et bientôt tirages vendus aux enchères).
  • Diplôme de Coach de vie.
  • Yoga quotidiennement depuis plus de 2 ans.
  • Anxiété réduite à 10% (au lieu de 90% tous les jours).
  • Je suis là pour moi. Je m’apprécie et me félicite.

Voilà, il me tenait à cœur de vous partager des données concrètes et vous dire que vous aussi vous pouvez envoyer valser vos pensées bloquantes. Il n’y a rien de mystique ou de « ça ne marchera pas sur moi » car c’est physique.

C’est comme apprendre à parler une nouvelle langue. Au début ça coince un peu, mais à force de répétition ça se transforme en un automatisme.

N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions à ce sujet. Je suis là pour ça. : )

Ces questionnements autour de la carrière, du sens que l’on donne à notre action au quotidien, de notre place dans le monde sont une vraie lame de fond qui entraîne de plus en plus de monde sur son passage.

À ton avis, pourquoi ?

Pour plusieurs raisons je pense :

– Car aujourd’hui, dans nos pays riches, nos besoins primaires sont comblés : avoir un toit, de la nourriture quotidiennement, une protection sociale, accès à la santé, une éducation, etc. Nous avons donc plus d’espace mental pour réfléchir au sens de notre passage sur terre. Je trouve que c’est un luxe et qu’il faut le considérer comme tel. Je ressens beaucoup de gratitude de vivre à notre époque. Bien que tout soit loin d’être rose. Nous avons tellement plus de moyens que nos ancêtres pour créer des choses extraordinaires et aider un grand nombre de personnes.

– Car nous avons la possibilité d’y penser. Par rapport à d’autres pays où les gens n’ont pas le choix. Alors ça serait dommage de ne pas en profiter pour choisir une activité qui nous épanouisse. Cette raison a été un vrai moteur pour moi tout au long de ma recherche. Je pensais aux autres femmes sur terre qui n’ont pas accès à l’éducation, à la liberté et je me disais « c’est mon devoir de trouver ma voie et de me construire une vie qui me correspond, pour la simple et bonne raison que j’en ai la possibilité. »

– Aussi par rapport à l’état actuel de la planète. On a envie de se sentir utile, de se lever le matin en se disant qu’on joue un rôle important pour les générations futures et surtout pour les personnes présentes. Personnellement, je ne souhaite pas avoir d’enfants et la « trace » que je souhaite laisser est le souvenir d’une personne qui a aidé, guidé, et éclairé le chemin du plus grand nombre.

Un petit mot pour finir, à l’attention de ceux qui hésitent encore à passer à l’acte du changement de vie ?

Plus qu’un petit mot, ça sera une question :

« Quel est votre Pourquoi ? »

  • Pourquoi souhaitez-vous changer de vie ?
  • Quelles sont les raisons ?
  • Qu’est-ce qui vous motive ?
  • Êtes-vous certains que vous n’êtes pas heureux dans votre travail ?
  • Avez-vous tenté de voir les choses sous un autre angle avant de quitter votre emploi ?

Si je vous pose ces questions, c’est qu’il est conseillé de ne pas quitter un job avant d’avoir essayé de le voir sous une autre perspective. Afin de vous assurer que ça ne soit pas une fuite en avant et qu’une fois freelance, vous ne retrouviez pas exactement les mêmes choses qui vous dérangeaient avant.

Quelles sont toutes les raisons qui vous donnent envie de quitter votre emploi ? Soyez factuels.

Allez j’arrête avec mes questions. Le pire qui puisse arriver c’est de tester, ne pas aimer, et retrouver un emploi. Non ?

Écoutez vos tripes, ce sont elles qui guideront votre intuition.
Courage ! Vous n’êtes pas seuls ! : )